“Il y a pire que la haine ; il y a l'indifférence.” (Yvon Deveault)
Envie d’écrire avant d’aller dormir.
Mon journal me manque mais avec les fêtes qui arrivent toujours à grand pas, la course aux cadeaux, je cours toujours à gauche à droite. Sans compter que je dois encore jongler entre mes deux boulots.
Vos messages, vos avis me manquent beaucoup aussi.
Me voilà en congé jusqu’au 30 décembre. Je devrais penser à me reposer mais j’aimerais terminer la peinture dans la cuisine, mettre la deuxième couche dans le salon/salle à manger. D’autant plus, que hier, nous sommes allés chercher ma nouvelle salle à manger. Hâte que tout soit monté.
Aujourd’hui, je suis allée travailler. Une bonne journée.
Je m’étais bien habillée aujourd’hui. Jupe en dentelle noire, blouse à volants noire, blazer noire, collants noirs et bottes. J’avais pris le temps de me maquiller malgré le fait que je commençais très tôt ma journée aujourd’hui. J’avais envie d’être belle.
Après-midi, nous avons fait la fameuse cacahuète et le petit brunch fromage entre collègues pour fêter cette fin d’année.
Pour ma collègue que j’avais pêchée, je lui ai finalement trouvé un joli coffret avec des produits à l’huile d’argan. Elle était très heureuse de son cadeau. Ça m’a fait plaisir. Elle qui m’avait dit être très difficile. J’ai tapée dans le mile !
Moi j’ai reçu un bon cadeau de 15 euros à dépenser chez un libraire. J’irais me chercher un bon bouquin. J’adore lire.
Mon fameux collègue était là. Il m’a dit bonjour. Il m’a demandé comment j’allais.
Et puis, silence radio ! Plus un mot de l’après-midi.
Lui, qui d’habitude me colle au boulot. Il s’était mis à l’autre bout de la table. Il a passée son temps au fumoir avec deux autres de mes collègues.
Ça m’a vraiment blessée. Il a honte de m’apprécier ?
Pour tout vous raconter, à mon boulot, il y a des clans. Moi, je suis comme la Suisse; neutre.
Et ça ne plait pas à toutes mes collègues. Je m’en moque.
Le clan des ragots, des critiques,... ne m’intéresse pas.
Si mon collègue, qui me connaît bien mieux que le reste de mes collègues les suit et a honte de moi, ça me blesse.
Je n’ai vraiment pas compris son comportement aujourd’hui.
Il me regardait de temps en temps. Je sentais son regard sur moi.
Sincèrement, j’aurais préféré qu’il vienne me parler plutôt que de m’observer. Je déteste ça.
Je travaille le 30 avec lui. Comment se comportera-t-il ?
Dès que j’en aurais l’occasion, je lui dirais que son comportement d’aujourd’hui m’a vraiment blessée. Ou peut-être que je ne dois pas lui dire ?
Il est parti sans même me dire au-revoir. Peut-être pressé de retrouver sa PS4.
Je vais tâchée d’aller me reposer pour oublier cette désagréable après-midi.
Demain, une longue journée m’attend…