Points de sutures

“Rien de si aimable qu'un homme séduisant, mais rien de plus odieux qu'un séducteur.” (Ninon de Lenclos)

Dans quelques minutes, j’irais m’endormir pour une jolie nuit avec de jolis rêves....

Je n’ai pas pu écrire jeudi car longue journée…

Levée tôt car le boulot m’a demandée de commencer à 12h à la place de 14h. Nous recevions St Nicolas. Une grosse organisation, une tête comme un seau en fin de journée. Complément HS.

Me voilà en congé jusque mardi inclus. Un peu de repos c’est pas de refus.

J’ai pu croisée mon collègue qui lui finissait à 14h. On a échangé que deux mots.

Je ne suis pas allée vers lui. Je ne suis pas allée lui dire bonjour. C’est lui qui est venu à moi.

Un peu plus tard, j’étais entrain de discuter avec deux autres collègues et voilà qu’il passe derrière moi. J’ai fait celle qui ne l’avait pas vu. Il a posé sa mains sur ma tête et d’un coup, il a tiré l’élastique de mes cheveux. Je vous laisse imaginer la douleur. J’avais fait une queue de cheval mais je tourne toujours l’élastique le plus fort possible puis éviter que mes cheveux se défassent. D’ailleurs, en fin de journée, tellement que c’est serré, j’ai mal au crâne. Toutes les filles au longs cheveux connaissent ça !
Pourquoi a t il fait ça ? Je l’aurais bien giflé tellement il m’avait fait mal. Je n’ai rien dit. Je me suis recoiffée tout en continuant à discuter avec mes collègues.

5 minutes après, je discutais toujours avec mes deux collègues (oui j’aime papoter, je suis une femme après tout). Il repasse et pose sa main quelques secondes sur mon épaule. Se retourne en marchant pour me regarder et puis continue son chemin.

Je l’ai ignorée. J’ai continuée à préparer la salle avec mes collègues. Il est donc venu me dire aurevoir et me faire la bise. D’habitude il ne le fait jamais.

En fin d’après-midi, vers 18h, il m’a écrit sur Messenger en me demandant comment j’allais et si j’étais toujours au boulot. Il m’a parlé qu’il voulait déjà se refaire un tatouage sur le bas de son ventre mardi prochain. Dans la conversation, il a finit par me confier qu’il se fesait tatouer quand il n’était pas bien ou quand quelque chose n’allait pas dans sa vie. C’était sa manière d’aller chez le "psy".

Mardi ça lui fera 8h de tatouage sur une semaine. J’en ai conclu qu’il n’allait pas bien. Il n’a pas voulu m’en parler et m’a dit que ça irait.

J’ai clos la conversation car j’avais encore du pain sur la planche. On s’est souhaité un bon weekend.
Je ne le vois plus avant mercredi.

Cette nuit, j’avoue, j’ai rêvée de lui. C’était particulier. Je n’oserais pas lui en parler. Et puis, c’est personnel. Je ne voudrais pas qu’il s’imagine des choses ou qu’il en fasse des conclusions.

Je ne m’attendais pas à avoir de ses nouvelles aujourd’hui mais il m’a écrit en demandant comment j’allais, ce que je fesais,... Il me dit quoi de neuf ? C’est quoi pour une question? ! On se voit tous les jours. Que pouvais je bien lui raconter de plus ?

Au boulot, avec une nouvelle collègue, on a discutée de lui. Elle m’a expliquée qu’il parlait de sexe matin , midi, soir au boulot. Qu’il draguait toutes les collègues.

C’est bien ce que je pensais. Il fait son cinéma avec toutes mes collègues :-(
D’ailleurs ma collègue fait des paris pour savoir quelle collègue va finalement se retrouver dans son lit.

Pas cool d’entendre ce genre de chose même si au fond de moi, je le savais.

Pour la petite histoire, mon collègue pesait 110kilos, il y a quelques mois. Il a fait régime et est arrivée à 65 kilos. il se muscle et a repris 20kilos de muscle. Je vous laisse donc imaginer la plastique de rêve.
Je pense donc que par son histoire, il a toujours été un garçon qui doutait de lui à cause de son ancien physique. Maintenant qu’il est au top, qu’il a les filles à ses pieds, il en profite. Il doute toujours de lui et son comportement actuel est une manière de se rassurer sur son pouvoir de séduction.

Je plains sa copine :-/ J’espère pour elle qu’il ne l’a trompe pas à du 4000 à l’heure.

Lui qui me disait que la fidélité était primordiale dans un couple… Heureusement !

Bref, désolée pour cette longue tartine.

Au dodo maintenant, dans quelques heures, je serais déjà debout.

Venus